Nichée au cœur du Quartier de l'Horloge l'école maternelle Brantôme rythme la vie des habitants depuis 1982. Elle a accueilli 36 rentrées scolaires avant de fermer en juillet 2018. Photo: association TEMPO
Suite à la fermeture de l'école à la rentrée 2018 l'ensemble de la presse se fait l'écho de la profonde tristesse des habitants du quartier.
Alors quel futur pour les locaux vides de la Mairie de Paris?
Notre projet, l'AVENTURE brantôme, propose des solutions face à la désertification des habitants au profit des touristes. Le quartier de l'Horloge souffre de loyers élevés, mais aussi de l'absence d'un lieu commun.
Nous souhaitons offrir des activités accessibles à tous pour répondre à l'érosion sociale, à la "barcelonisation " du Marais, bientôt plus qu'un lieu de commerces et de fêtes.
La ville de demain se construit sur les opportunités. Paris est la ville de l'amour et du partage.
Ne laissons pas abandonné ce lieu en plein cœur de Paris .
L'AVENTURE brantôme propose une collaboration avec les élus de la Mairie de Paris pour concevoir un lieu ouvert et solidaire, propice à la cohésion sociale dans un quartier qui est encore mal aimé.
Alors quel futur pour les locaux vides de la Mairie de Paris?
Notre projet, l'AVENTURE brantôme, propose des solutions face à la désertification des habitants au profit des touristes. Le quartier de l'Horloge souffre de loyers élevés, mais aussi de l'absence d'un lieu commun.
Nous souhaitons offrir des activités accessibles à tous pour répondre à l'érosion sociale, à la "barcelonisation " du Marais, bientôt plus qu'un lieu de commerces et de fêtes.
La ville de demain se construit sur les opportunités. Paris est la ville de l'amour et du partage.
Ne laissons pas abandonné ce lieu en plein cœur de Paris .
L'AVENTURE brantôme propose une collaboration avec les élus de la Mairie de Paris pour concevoir un lieu ouvert et solidaire, propice à la cohésion sociale dans un quartier qui est encore mal aimé.
Un projet ouvert.
Un espace de vie et de créativité où la rencontre de tous les publics - quel que soit l'âge, le milieu d'origine, la mobilité et la sensibilité perceptive - est possible.
Un lieu de proximité intergénérationnel, solidaire et convivial, ouvert sur l'extérieur.
Un espace de vie et de créativité où la rencontre de tous les publics - quel que soit l'âge, le milieu d'origine, la mobilité et la sensibilité perceptive - est possible.
Un lieu de proximité intergénérationnel, solidaire et convivial, ouvert sur l'extérieur.
"Madame la maire j'ai une idée",
L'AVENTURE brantôme est un projet qui a été proposé au Budget participatif 2018 de la Ville de Paris et pour la consultation sur regroupement des 4 premiers arrondissements de Paris "Madame la maire j'ai une idée".
Descriptif de l'idée proposée
Un collectif d'associations propose de conserver un lieu de vie ouvert sur le quartier après la fermeture de l'école maternelle Brantôme. Ce lieu sera conçu comme un espace de convivialité au centre de Paris où la rencontre de tous les publics - quel que soit l'âge, le milieu d'origine, la mobilité et la sensibilité perceptive - est possible.
La dynamique de ce lieu s'appuiera sur des activités culturelles et sur un espace de vie ouvert à des actions participatives et citoyennes.
Danse, musique, arts plastiques, marionnettes, artisanat seront au cœur de notre action et soutiendront différents projets multiculturels.
Ce qui porte notre projet :
La dynamique de ce lieu s'appuiera sur des activités culturelles et sur un espace de vie ouvert à des actions participatives et citoyennes.
Danse, musique, arts plastiques, marionnettes, artisanat seront au cœur de notre action et soutiendront différents projets multiculturels.
Ce qui porte notre projet :
échanger, partager, fédérer, créer, transmettre, danser, faire de la musique, peindre, inventer, recycler, jouer, expérimenter, initier, s'épanouir, vivre ensemble, se rencontrer, fabriquer, explorer, s'exprimer.
5 associations ont conçu le projet initial : Artistic, Les Chemins de la danse, L'Outil en main, Le pont volant et Tempo. Mais cette initiative est ouverte à la collaboration avec de nouvelles structures associatives.
Téléchargez la document de présentation du projet:
Le samedi 30 juin 2018 les élèves et leurs familles, ainsi que les équipes d’enseignants ont pris congé de leur école avec un pincement de cœur.
LA FERMETURE DE L'ECOLE MATERNELLE BRANTOME DANS LA PRESSE
On a perdu une centaine d’élèves dans l’arrondissement en 2017-2018, confirmait avant les vacances d’été le maire (PS), Pierre Aidenbaum, et la même tendance se dessine avec l’année qui vient.
Le Monde
Les classes de maternelles sacrifiées.
Dans Paris et sa banlieue, 423 fermetures définitives de classes sont programmées. Et ces suppressions concernent surtout les maternelles.
BFM TV
Fermetures de classes à Paris : « Le climat est explosif »
Le Parisien
Cette décision s'explique par une baisse démographique : près de 2000 élèves en moins à la rentrée.
France Inter
Ce sont de véritables cris du cœur, avec de la colère et une pointe de découragement, que lancent plusieurs professeurs et parents parisiens.
SLATE.FR
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Le phénomène des classes qui ferment par manque d'élèves ne touche pas que le monde rural. En plein coeur de Paris, l'école Brantôme n'ouvrira pas à la rentrée pour ce motif, en cause les loyers trop chers qui font fuir les familles. - BFM TV
Par manque d’élèves, une école maternelle ferme en plein Paris.
Source: BFM TV
Le phénomène des classes qui ferment par manque d'élèves ne touche pas que le monde rural. En plein cœur de Paris, l'école Brantôme n'ouvrira pas à la rentrée pour ce motif, en cause les loyers trop chers qui font fuir les familles.
Source: BFM TV
Le phénomène des classes qui ferment par manque d'élèves ne touche pas que le monde rural. En plein cœur de Paris, l'école Brantôme n'ouvrira pas à la rentrée pour ce motif, en cause les loyers trop chers qui font fuir les familles.
A deux pas de Beaubourg, l'école maternelle Brantôme dans le 3e arrondissement ne rouvrira pas lundi pour la rentrée des classes. L'an dernier, les élèves étaient 32 répartis sur deux classes, un nombre d'élèves insuffisant pour le rectorat de Paris qui a décidé de fermer l'école et de répartir les enfants sur trois autres écoles de l'arrondissement. Une mauvaise nouvelle pour les habitants qui craignent que cette fermeture ait un impact sur le quartier.
"C'est essentiellement des touristes, je trouve qu'il n'y a plus d'âme dans ce quartier", regrette ainsi une Parisienne.
Pas assez d'élèves en plein coeur de Paris comme dans des petites communes rurales ?
Dans la capitale, le problème est dû à la hausse des loyers qui pousse les familles à déserter les lieux pour rejoindre d'autres arrondissements moins chers.
Ce phénomène a des conséquences sur la carte scolaire parisienne.
Selon Le Monde , Paris perdrait chaque année 3.000 élèves par an avec les 1er, 3e, 4e et 6e arrondissements particulièrement touchés. L'an prochain, une autre école du 6e arrondissement pourrait connaître le même sort que l'école maternelle Brantôme.
"Fermer une école n'est pas anodin sur la vie d'un quartier".
Dans la capitale, le problème est dû à la hausse des loyers qui pousse les familles à déserter les lieux pour rejoindre d'autres arrondissements moins chers.
Ce phénomène a des conséquences sur la carte scolaire parisienne.
Selon Le Monde , Paris perdrait chaque année 3.000 élèves par an avec les 1er, 3e, 4e et 6e arrondissements particulièrement touchés. L'an prochain, une autre école du 6e arrondissement pourrait connaître le même sort que l'école maternelle Brantôme.
"Fermer une école n'est pas anodin sur la vie d'un quartier".
Il faut donc concerter, réfléchir et voir quelle est la meilleure solution pour le quartier en question. Ca peut passer par des fermetures comme l'école Brantôme ou bien par des regroupements d'écoles maternelles et élémentaires pour créer des écoles polyvalentes", souligne Jérôme Lambert, secrétaire départemental du SNUipp-FSU-Paris.
Dans ces arrondissements, le défi est donc d'attirer de nouveau les familles. Dans le 3e, 70 logements destinés aux classes moyennes devraient ainsi être créés prochainement, à proximité de la place des Vosges.
C. B avec Simon Azélie, Sophie Béchir.
C. B avec Simon Azélie, Sophie Béchir.
Pour les syndicats d’enseignants « Paris joue les équilibristes avec sa carte scolaire ». Pascal Pavani / AFP
A Paris aussi, des écoles maternelles en sursis.
Source: Le Monde
L’école Brantôme, près de Beaubourg, à Paris, ne fera pas la rentrée, elle a fermé début juillet. D’autres sont menacées. Comme en zone rurale, il n’y a plus assez d’élèves.
Beatriz Vindret n’ignore pas que, dans certaines classes de maternelle, les enfants « se serrent » à vingt-cinq, vingt-huit, « voire au-delà ». Mais ce qui l’a poussée, elle, à se mobiliser pendant des mois, c’est la baisse des effectifs dans l’école où ses trois enfants ont fait leurs « premiers pas d’écoliers » : trente-deux élèves en tout et pour tout l’an passé, répartis dans deux classes seulement – contre quatre quand sa fille aînée y est entrée, il y a cinq ans. « Vu la dégringolade, l’issue était inéluctable », souffle cette élue de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) : il n’y aura pas de rentrée, pour cette école, lundi 3 septembre ; ses portes ont définitivement fermé début juillet.
Une petite école rurale ? Rien de tel : la maternelle Brantôme, encastrée entre un Leroy Merlin et un café, accueillait les enfants du quartier de l’Horloge, à deux pas du Centre Pompidou, au cœur du 3e arrondissement de Paris.
« On a perdu une centaine d’élèves dans l’arrondissement en 2017-2018, confirmait avant les vacances d’été le maire (PS), Pierre Aidenbaum, et la même tendance se dessine avec l’année qui vient. »
Avec 3 000 élèves en moins à chaque rentrée depuis trois ans, une baisse quasi équivalente attendue d’ici à 2020, et des disparités fortes d’un arrondissement à l’autre, « Paris joue les équilibristes avec sa carte scolaire », disent les syndicats d’enseignants. Sans toujours trouver le point d’équilibre. Les écoles du centre – 1er, 3e, 4e et 6e arrondissements –, des maternelles essentiellement, semblent les plus touchées par ce déclin. Mais elles ne sont pas les seules : dans certaines « poches » des 11e et 19e arrondissements, certaines, de plus grande taille, se mobilisent aussi pour conserver leurs classes. 656 écoles publiques à Paris. Il y a un an, c’est la maternelle…
Par Mattea Battaglia (avec Mathilde Costil).
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Source: Le Monde
L’école Brantôme, près de Beaubourg, à Paris, ne fera pas la rentrée, elle a fermé début juillet. D’autres sont menacées. Comme en zone rurale, il n’y a plus assez d’élèves.
Beatriz Vindret n’ignore pas que, dans certaines classes de maternelle, les enfants « se serrent » à vingt-cinq, vingt-huit, « voire au-delà ». Mais ce qui l’a poussée, elle, à se mobiliser pendant des mois, c’est la baisse des effectifs dans l’école où ses trois enfants ont fait leurs « premiers pas d’écoliers » : trente-deux élèves en tout et pour tout l’an passé, répartis dans deux classes seulement – contre quatre quand sa fille aînée y est entrée, il y a cinq ans. « Vu la dégringolade, l’issue était inéluctable », souffle cette élue de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) : il n’y aura pas de rentrée, pour cette école, lundi 3 septembre ; ses portes ont définitivement fermé début juillet.
Une petite école rurale ? Rien de tel : la maternelle Brantôme, encastrée entre un Leroy Merlin et un café, accueillait les enfants du quartier de l’Horloge, à deux pas du Centre Pompidou, au cœur du 3e arrondissement de Paris.
« On a perdu une centaine d’élèves dans l’arrondissement en 2017-2018, confirmait avant les vacances d’été le maire (PS), Pierre Aidenbaum, et la même tendance se dessine avec l’année qui vient. »
Avec 3 000 élèves en moins à chaque rentrée depuis trois ans, une baisse quasi équivalente attendue d’ici à 2020, et des disparités fortes d’un arrondissement à l’autre, « Paris joue les équilibristes avec sa carte scolaire », disent les syndicats d’enseignants. Sans toujours trouver le point d’équilibre. Les écoles du centre – 1er, 3e, 4e et 6e arrondissements –, des maternelles essentiellement, semblent les plus touchées par ce déclin. Mais elles ne sont pas les seules : dans certaines « poches » des 11e et 19e arrondissements, certaines, de plus grande taille, se mobilisent aussi pour conserver leurs classes. 656 écoles publiques à Paris. Il y a un an, c’est la maternelle…
Par Mattea Battaglia (avec Mathilde Costil).
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