Créé et mis en place d'une manière irréprochable, idéalement situé au cœur de Paris, le complexe immobilier de 160 000 m2 du Quartier de l'Horloge, se fait remarquer - fâcheusement - par ses charges de copropriété disproportionnées. Elles entachent les relations entre les petits propriétaires de logements et leurs gestionnaires depuis 30 ans !
Comment en est-on arrivé à des charges de 57 € par mètre carré et par an, entraînant ainsi un surcoût (1) annuel de 2 100 euros pour un appartement de 70 m2 ?
Devenu propriétaire en 2006, j’ai mis plusieurs années, avant de réaliser que j’étais aussi membre, de fait et de plein droit, d’une association syndicale libre (ASL), dont les statuts ne m’ont pas été transmis lors de l’achat d’un appartement. Le peu d’informations à jour, le manque de transparence dans la gestion, la difficulté à obtenir des renseignements auprès des syndics de copropriétés, eux-mêmes désemparés, m’ont amené à interroger tous les copropriétaires qui, il y a vingt déjà, ont tenté de percer le mystère derrière l’écran de fumée.
(1) Moyenne parisienne des charges de copropriété: 27 euros/m2/an. Union des syndicats de l’immobilier (UNIS), 2009
Comment en est-on arrivé à des charges de 57 € par mètre carré et par an, entraînant ainsi un surcoût (1) annuel de 2 100 euros pour un appartement de 70 m2 ?
Devenu propriétaire en 2006, j’ai mis plusieurs années, avant de réaliser que j’étais aussi membre, de fait et de plein droit, d’une association syndicale libre (ASL), dont les statuts ne m’ont pas été transmis lors de l’achat d’un appartement. Le peu d’informations à jour, le manque de transparence dans la gestion, la difficulté à obtenir des renseignements auprès des syndics de copropriétés, eux-mêmes désemparés, m’ont amené à interroger tous les copropriétaires qui, il y a vingt déjà, ont tenté de percer le mystère derrière l’écran de fumée.
(1) Moyenne parisienne des charges de copropriété: 27 euros/m2/an. Union des syndicats de l’immobilier (UNIS), 2009
Ne comprenant pas la justification de la complexité de la gestion du Quartier de l’Horloge j’ai mené, en sept années, un véritable travail d’investigation, passionnant et riche en rencontres.
Le personnel de l'association syndicale libre du Quartier de l'Horloge (ASLQH) n'a pas pu collaborer. Le directeur interdit en effet l'accès aux pièces aux membres de l'ASL qui ne sont que de simples habitants et se retranche derrière l'exigence d'une relation par l'intermédiaire des syndics de copropriété. Les réponses n'apportent toutefois pas l'éclairage souhaité.
Ainsi de la Préfecture de Police, Boulevard Morland et Quai de Gèvres, en passant par les archives départementales Porte des Lilas, j’ai exposé notre problème aux services instructeurs de la Mairie de Paris, à un capitaine de la Brigade des sapeurs-pompiers, à l’architecte de sécurité, à la chef du bureau des établissements recevant du public (ERP) et à un bureau d’études techniques, spécialisé en sécurité incendie. J’ai pris des renseignements sur les acteurs des sociétés civiles immobilières (SCI), participé au conseil syndical de mon immeuble, puis au conseil de gestion de l’ASL. Durant ces recherches j’ai constitué une base d’archives numériques des informations récoltées.
Au fil des mois se sont succédé des visites des sous-sols, des installations de chauffage et des immeubles voisins, des contacts avec les associations de commerçants, d’habitants, des HLM et les représentants des copropriétés d’habitation que j’ai convoqué à la première réunion informelle de partage des informations. Le directeur général du cabinet Loiselet et Daigremont, par ailleurs membre de ethic, refuse de me rencontrer. J’ai cherché la médiation de l’ex CSAB, absorbé par l’UNIS, une association professionnelle d’administrateurs de bien. L’ARC l’association des représentants de copropriétés, est souvent consultée. L’ADIL, l’agence départementale de l’information sur le logement reçoit à la Mairie du 3ème.
Suite à ces démarches j’utilise aujourd'hui des moyens les plus simples : nos assemblées générales, pour faire évoluer la situation de cette ASL dans le but d’alléger nos charges de copropriété.
Les copropriétaires, mal informés par leur syndic de copropriété et par des conseils syndicaux historiques qui ne connaissent pas le fonctionnement de l'ASLQH, ne sont pas facile à convaincre ! Malgré les enjeux financiers les propositions d'audits et de changements sont mal accueillis.
C'est avec une nouvelle génération de propriétaire, pleinement conscience de ses droits, que la gestion du quartier pourra véritablement évoluer. Suite...
Le personnel de l'association syndicale libre du Quartier de l'Horloge (ASLQH) n'a pas pu collaborer. Le directeur interdit en effet l'accès aux pièces aux membres de l'ASL qui ne sont que de simples habitants et se retranche derrière l'exigence d'une relation par l'intermédiaire des syndics de copropriété. Les réponses n'apportent toutefois pas l'éclairage souhaité.
Ainsi de la Préfecture de Police, Boulevard Morland et Quai de Gèvres, en passant par les archives départementales Porte des Lilas, j’ai exposé notre problème aux services instructeurs de la Mairie de Paris, à un capitaine de la Brigade des sapeurs-pompiers, à l’architecte de sécurité, à la chef du bureau des établissements recevant du public (ERP) et à un bureau d’études techniques, spécialisé en sécurité incendie. J’ai pris des renseignements sur les acteurs des sociétés civiles immobilières (SCI), participé au conseil syndical de mon immeuble, puis au conseil de gestion de l’ASL. Durant ces recherches j’ai constitué une base d’archives numériques des informations récoltées.
Au fil des mois se sont succédé des visites des sous-sols, des installations de chauffage et des immeubles voisins, des contacts avec les associations de commerçants, d’habitants, des HLM et les représentants des copropriétés d’habitation que j’ai convoqué à la première réunion informelle de partage des informations. Le directeur général du cabinet Loiselet et Daigremont, par ailleurs membre de ethic, refuse de me rencontrer. J’ai cherché la médiation de l’ex CSAB, absorbé par l’UNIS, une association professionnelle d’administrateurs de bien. L’ARC l’association des représentants de copropriétés, est souvent consultée. L’ADIL, l’agence départementale de l’information sur le logement reçoit à la Mairie du 3ème.
Suite à ces démarches j’utilise aujourd'hui des moyens les plus simples : nos assemblées générales, pour faire évoluer la situation de cette ASL dans le but d’alléger nos charges de copropriété.
Les copropriétaires, mal informés par leur syndic de copropriété et par des conseils syndicaux historiques qui ne connaissent pas le fonctionnement de l'ASLQH, ne sont pas facile à convaincre ! Malgré les enjeux financiers les propositions d'audits et de changements sont mal accueillis.
C'est avec une nouvelle génération de propriétaire, pleinement conscience de ses droits, que la gestion du quartier pourra véritablement évoluer. Suite...